Le multimédia peut-il venir compléter les rites funéraires traditionnels ?

Il existe depuis longtemps d'innombrables sites de "tombes virtuelles" sur le net. Toutes comportent cependant de graves limites que Confident permet de lever:

• les médias mis en lignes sont très limités et non organisés. Il s'agit en fait de sites personnels plutôt bas de gamme, réalisés par un des proches du défunt, versé dans le multimédia mais pas forcément le plus légitime. Le problème est triple: les données sont non structurées, peu nombreuses et le tout est présenté "en vrac" sur le net. Le recours à un logiciel adapté, orienté autour de la biographie et "administré" par des professionnels donnerait un tout autre sens à ces sites.
• ces sites sont ouverts à tous, sans aucune ritualisation, et n'incitent guère ni à l'émotion, ni au recueillement. Confident propose de mettre en ligne un contenu avec des niveaux d'accès dérivés du carnet d'adresses du défunt: accès total par exemple pour la famille proche, limité à un résumé pour les autres relations et à une simple mention pour les inconnus. 

Bien que l'idée puisse paraître soit triviale soit choquante, elle est cependant dans l'air (voir les idées proches). Trois raisons expliquent qu'elle mérite d'être explorée :

• le funéraire est un marché important :  3 GEuros en France, 10 G$ aux États-unis, dont l’ordre de grandeur est de trois fois celui des logiciels grand public.
  Suivant les pays, les dépenses de services funéraires (hors tombes et marbrerie) varient entre 3000 et 1500 euros. Les fondamentaux sont orientés à la hausse, pour des raisons démographiques, avec une très forte élasticité à l’offre de produit et une faible sensibilité au prix : « c’est le mort qui paie » d'une part et d'autre part du fait du rôle social des obsèques.
• les acteurs du domaine cherchent à réformer leur offre, de moins en moins adaptée à une société de plus en plus mobile (les vivants sont loin de leurs morts) et dans laquelle la famille se recompose. Par ailleurs, en Occident, ce domaine est celui qui a le moins évolué depuis plusieurs siècles.
• les entreprises du secteur ont beaucoup de mal à recruter, et cherchent à modifier leur image.